Nos limites

Parce qu'on essaie toujours de faire au mieux possible, pour les humains, la planète, mais que ça ne suffit pas toujours !

La transparence ne marche pas que dans un sens et il est important que vous sachiez ce que vous achetez.

Cette page nous servira aussi de motivation pour s'améliorer en grandissant, c'est un peu comme un post-it sur le frigo :)

Le circuit de la seconde main est opaque

Le choix de travailler avec des vêtements de seconde main s'inscrit dans notre volonté de réduire notre impact environnemental.

Cependant, on sait que le circuit est loin d’être parfait :

De nombreuses entreprises ou associations collectent et trient les vêtements. Ce processus est coûteux et parfois sous-traité dans des pays à faible coût de main-d'œuvre, ce qui pose clairement des questions éthiques.

Les vêtements sont ensuite renvoyés en Europe pour être vendus à prix d'or dans des boutiques vintage.

Une solution serait de dénoncer ce qu'il se passe, plus de reportages comme celui-ci afin de faire changer l'industrie.

L'autre solution se trouve de notre côté. Nous pourrions nous rapprocher de centre de tri locaux, qui reçoivent des dons locaux et avoir ainsi un impact infiniment faible humainement et environnementalement dans notre sourcing.

Cependant, cette dernière solution est assez fastidieuse car elle demande un temps non négligeable de formation aux équipes chargées de chiner les vêtements dans ces centres de réinsertion professionnelle.

Les encres de sérigraphies ne sont pas vraiment écologiques

Chez Bisart, nous utilisons la sérigraphie artisanale pour imprimer les œuvres de nos artistes, en privilégiant des encres à l’eau respectueuses de l’environnement.

Bien que cette technique soit plus écologique que d'autres méthodes, elle a aussi ses limites : elle consomme de l’eau et nécessite des matériaux qui ne sont pas toujours recyclables.

On essaye constamment de réduire notre impact, en réutilisant les cadres, en optimisant notre consommation d'eau, en utilisant des encres non toxiques pour l'environnement.

Malgré tout, cela a un impact.

Pour le réduire, nous pourrions nous tourner vers des alternatives plus écologiques comme l'encre de sérigraphie à base de bactéries de l'atelier Sumbiosis, ou la peinture de chez Ro Studio.

Cela reste des alternatives intéressantes mais il faut veiller à garder les même standards de qualité qu'avant.

Le thermocollant utilisé

On utilise 4 bandes de thermocollant avant de coudre le patch, ça nous permet de ne pas utiliser d'épingles et d'améliorer la qualité de nos coutures.

Le thermocollant, c'est du plastique, donc c'est pas fou.

Malgré ça, il améliore la solidité de nos vêtements et donc leur longévité.

Peut-être pouvons-nous réfléchir à une colle naturelle adaptée aux tissus que l'on pourrait appliquer ? Une piste à explorer !

Et sûrement pleins d'autres choses !

Parfois on ne voit pas tout et on ne sait pas tout. Mais c'est notre responsabilité en tant qu'entreprise de nous renseigner au maximum pour faire toujours mieux.

Ce qu'on fait chez Bisart est déjà bien, mais on ne sauve pas le monde, loin de là.